Réfugiés : COMMENT LES ONG SONT DEVENUES UNE CIBLE PRIVILÉGIÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Une grande confusion règne au large des côtes libyennes suite à l’annonce de la création d’une zone de sauvetage et de recherche (SAR) par les autorités maritimes de Tripoli. Son étendue n’est pas précisée, et l’Organisation maritime internationale (OMI), cette agence de l’ONU, n’a rien confirmé. Ce qu’a reconnu le ministre de l’intérieur Marco Minniti, qui est à la manœuvre côté italien.

QUAND LA CRISE DEVIENT MORALE… par François Leclerc

Billet invité.

Les mesures de rétorsion contre les navires des ONG qui ont refusé de signer le « code de conduite » des autorités italiennes ont débuté. L’ONG allemande Jugend Rettet a subi dans le port de Lampedusa des « contrôles de routine », selon le vieux cliché policier. Le navire y avait été escorté par une unité des garde-côtes italiens et devrait être autorisé à reprendre la mer rapidement, d’après leur commandant.

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL ITALIEN DÉMENTI EN LIBYE, par François Leclerc

Billet invité.

Contredisant Paolo Gentiloni, son homologue italien, le chef du gouvernement libyen Fayez al-Sarraj a démenti avoir demandé à l’Italie d’envoyer des navires dans les eaux territoriales libyennes.

Selon ce dernier, il a seulement été convenu d’autoriser des unités navales italiennes à accéder au port de Tripoli afin de « compléter le programme d’appui aux gardes-côtes par la formation et l’armement… ».

La clarté n’est pas vraiment au rendez-vous.

LES RÉFUGIÉS, CES PESTIFÉRÉS QU’IL FAUT REFOULER, par François Leclerc

Billet invité.

Le gouvernement italien a décidé d’employer les grands moyens pour stopper l’exode des réfugiés vers l’Italie au départ des côtes libyennes. Paolo Gentiloni, le chef du gouvernement italien a déclaré aujourd’hui que Fayez el-Sarraj, son homologue libyen, lui avait demandé l’aide de la marine italienne dans les eaux territoriales libyennes. Cela lui avait peut-être été suggéré…

LES AUTORITÉS EUROPÉENNES LAISSENT LE CHAMP LIBRE À ERDOGAN, par François Leclerc

Billet invité.

Les autorités italiennes ont retenu des dernières rencontres des ministres de l’Intérieur ainsi que des Affaires étrangères européens qu’elles doivent d’abord compter sur elles-mêmes pour enrayer l’exode des réfugiés. Car il en est ressorti que le partage de leur accueil avec les autres pays est rigoureusement exclu, ne laissant que deux issues de disponibles : détruire les réseaux de passeurs et séparer les réfugiés ayant droit à l’asile des migrants économiques, qui représenteraient 80% de l’ensemble en application de critères non précisés.